Assurance multirisque habitation : ce qu’elle ne couvre pas (et qu’on ne vous dit jamais)

Lorsque vous souscrivez une assurance multirisque habitation (MRH), vous pensez être protégé contre la plupart des risques : dégâts des eaux, incendie, vol, bris de glace, catastrophes naturelles. C’est vrai dans l’ensemble, mais chaque contrat contient des exclusions qui peuvent sérieusement limiter vos droits à indemnisation.

Ces exclusions sont parfois peu mises en avant lors de la souscription et souvent mal comprises.

Les exclusions les plus fréquentes :

1. L’usure normale ou le défaut d’entretien.
Les dommages dus à l’absence d’entretien ou à l’usure naturelle des matériaux sont rarement couverts.

2. Les infiltrations lentes.
Les infiltrations d’eau qui s’étendent sur une longue période sans déclaration immédiate peuvent être exclues.

3. Les sinistres causés intentionnellement.
Tout dommage causé volontairement par l’assuré ou par un membre de son foyer n’est pas pris en charge.

4. Certains types de biens ou d’équipements.
Les piscines, panneaux solaires, abris de jardin ou objets de valeur peuvent être exclus ou nécessiter une garantie spécifique.

5. Les catastrophes non reconnues officiellement.
Si un événement climatique n’est pas déclaré comme catastrophe naturelle par arrêté ministériel, les dommages peuvent être refusés.

6. Les erreurs de construction.
Les défauts de conception ou de construction ne sont pas couverts.

7. Les dommages liés à des activités professionnelles à domicile.
Sauf mention contraire, votre contrat ne couvre pas les activités professionnelles exercées dans votre logement.

Ces clauses sont souvent :
– Rédigées en termes techniques, difficiles à comprendre.
– Varient d’un contrat à l’autre, même pour des garanties semblables.
– Oubliées au moment du sinistre, car l’assuré pense être protégé sur la base des garanties générales.
La surprise arrive au moment où l’on a le plus besoin d’être indemnisé.

Comment anticiper ces mauvaises surprises :

1. Lire attentivement les conditions particulières et générales.
Les exclusions figurent parfois dans plusieurs sections du contrat.

2. Poser des questions à votre assureur.
Demandez des exemples concrets d’exclusions lors de la souscription ou du renouvellement.

3. Actualiser régulièrement votre contrat.
Assurez-vous que vos nouveaux biens (piscine, équipement coûteux) sont bien couverts.

4. Être accompagné en cas de sinistre.
Si un refus d’indemnisation survient, il est important d’analyser le contrat de manière approfondie pour vérifier la légitimité de l’exclusion invoquée.

Pourquoi déléguer à OKOA ?

Comprendre un refus d’indemnisation fondé sur des exclusions nécessite :
– La lecture précise des clauses du contrat.
– La confrontation avec la situation réelle du sinistre.
– Parfois, la discussion avec l’assureur pour contester une interprétation trop stricte.

OKOA prend en charge :
– L’analyse de votre contrat.
– La vérification de la validité des exclusions invoquées.
– La préparation de courriers de contestation si nécessaire.
– Le suivi du dossier jusqu’à sa résolution.

Avec OKOA, vous évitez de subir des refus d’indemnisation injustifiés et vous maximisez vos chances d’obtenir réparation.

En savoir plus sur l’accompagnement OKOA.